Ça fait des millions de réveils qui sonnent Pour des matins couleur bizarre Dans des métros encore trop sombres Regard hagard Encore des promesses et des larmes qui dorment Pour repousser la solitude Et des caresses couleur mensonge Regard hagard.
Ça fait assez de temps à faire semblant On va tous y passer Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de se sauver Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de tout quitter.
Ça fait des années de misère qui traînent Pour des idées perdues d'avance Dans des couloirs toujours bloqués Regard hagard Encore des nuits blanches épuisées d'ivresse Pour se donner un personnage Et l'illusion de se sauver Regard hagard.
J'ai laissé mon chameau à la porte du métro J'ai dit à Noémie qu'entre nous c'était fini En haut de l'escalier j'ai planté des palmiers Et j'ai appelé Sylvie pour qu'elle vienne reprendre son lit.
J'ai suivi le hockey avec mon perroquet J'ai posté à Martine ses savons, ses magazines Autour de la télé j'ai mis les cocotiers En disant à Margot d'emmener tous ses stylos.
Les autres y disent qu'ici c'est fait pour du ski Mais j'ai mis des images avec des vagues, de l'eau, des plages. Le voisin pas malin m'a dit d'faire du patin Alors que dans l'évier moi j'ai fait pousser du thé.
Je me suis fait livrer mes lampes à faire bronzer Pour quand Marie viendra se blottir tout près de moi Sur le sable doré, posé sur le plancher Avec ses yeux tout bleus, bleus comme un océan bleu.
Rusų slaptoji policija NKVD deportavo į Sibiro koncentracines vergų stovyklas nekaltus žmones. Vien iš Lietuvos, 14-tą birželio naktį buvo deportuota 30,483 asmenys. Vežė sugrūdę gyvuliniuose vagonuose. Nei maisto nei vandens nedavė, tai kūdikiai ir silpnesni žmonės mirė. Šalia išvežimo, okupantas vygdė neisivaizduojamą ūkinių vertybių grobimą, organizavo gyventojų valios klastojimą, suiminėjo, kankino, žudė ir trėmė tūkstančius vadinamų "liaudies priešų". Uždraudė tautinį kultūrinį veikimą ir niekada neleido laisvų balsavimų. Šių trijų tautų vygdomas genocidas tebesitesia ir šiandien.
J'ai eu ce matin des nouvelles en provenance de Shangaï Une amie à moi y habite déjà depuis deux mois. Elle m'écrit souvent et m'raconte sa vie au Pays des Bonsai M'invite à passer mes vacances là-bas et pourquoi pas?
Elle me dit: "Viens donc faire un tour, Viens me voir, viens me dire bonjour" Elle insiste: "sort donc de ta cour J'aimerais bien t'avoir dans mes alentours.
Passager clandestin Tu as un rendez-vous Passager clandestin Dans un pays lointain.
Je n'ai pas d'argent, c'est pas grave je déménage à Shangaï Je vais m'arranger, m'débrouiller, me trouver du travail Je n'emporte rien avec moi sauf mon passeport et mon walkman Une paire de baskets, un bleu jean et un paquet de Gitane.
Je pars tout de suite Oui, les trains n'attendent pas Et ils filent si vite Allons vite presse le pas Et, tout ça m'excite J'ai le cœur qui m'débat Allons vite, plus vite, plus vite...
Malade de ciné
Le visage tendu, tu surveilles le plan sortie du métro Caméra épaule qui se glisse à travers les gens Zoom avant léger pour la suivre cadrée gros plan vue de dos Elle se tourne, sourit et se fige, c'est parfait on la refait.
À chaque fois recommencer pour essayer de tout donner - Coupez! Malade de ciné, malade de réaliser Malade de filmer, pour des images que tu aimes Malade de ciné, malade de réaliser tous les plans de ta vie.
Sur le quai elle court essoufflée, travelling le long des bateaux Plan moyen de lui tout en bleu le regard perdu Tu frémis de peur de rater l'instant vraiment le plus beau Elle se serre émue dans ses bras, leurs deux corps enfin liés.
Je peux très bien partir Pour quelques guerres infâmes Combattre entre les flammes Sans même pouvoir dormir.
Je peux rater ma vie Pour avoir trop voulu Orgueilleux et têtu Tout seul sans un ami.
Jamais je n'oublierai ton corps Au plus loin de mes peurs Jamais je n'oublierai tes yeux Fatigués des séparations Jamais je n'oublierai tes mains Étreignant nos passions Jamais je n'oublierai ton corps Jamais je n't'oublierai.
Je peux crever de faim Perdu dans l'océan, sentant à chaque instant Venir doucement la fin.
Je peux tout oublier Jusqu'au nom de ma mère Et dans quelque repaire Mourir un soir d'été.
Ça fait des millions de réveils qui sonnent Pour des matins couleur bizarre Dans des métros encore trop sombres Regard hagard Encore des promesses et des larmes qui dorment Pour repousser la solitude Et des caresses couleur mensonge Regard hagard.
Ça fait assez de temps à faire semblant On va tous y passer Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de se sauver Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de tout quitter.
Ça fait des années de misère qui traînent Pour des idées perdues d'avance Dans des couloirs toujours bloqués Regard hagard Encore des nuits blanches épuisées d'ivresse Pour se donner un personnage Et l'illusion de se sauver Regard hagard.
J'ai laissé mon chameau à la porte du métro J'ai dit à Noémie qu'entre nous c'était fini En haut de l'escalier j'ai planté des palmiers Et j'ai appelé Sylvie pour qu'elle vienne reprendre son lit.
J'ai suivi le hockey avec mon perroquet J'ai posté à Martine ses savons, ses magazines Autour de la télé j'ai mis les cocotiers En disant à Margot d'emmener tous ses stylos.
Les autres y disent qu'ici c'est fait pour du ski Mais j'ai mis des images avec des vagues, de l'eau, des plages. Le voisin pas malin m'a dit d'faire du patin Alors que dans l'évier moi j'ai fait pousser du thé.
Je me suis fait livrer mes lampes à faire bronzer Pour quand Marie viendra se blottir tout près de moi Sur le sable doré, posé sur le plancher Avec ses yeux tout bleus, bleus comme un océan bleu.
Rusų slaptoji policija NKVD deportavo į Sibiro koncentracines vergų stovyklas nekaltus žmones. Vien iš Lietuvos, 14-tą birželio naktį buvo deportuota 30,483 asmenys. Vežė sugrūdę gyvuliniuose vagonuose. Nei maisto nei vandens nedavė, tai kūdikiai ir silpnesni žmonės mirė. Šalia išvežimo, okupantas vygdė neisivaizduojamą ūkinių vertybių grobimą, organizavo gyventojų valios klastojimą, suiminėjo, kankino, žudė ir trėmė tūkstančius vadinamų "liaudies priešų". Uždraudė tautinį kultūrinį veikimą ir niekada neleido laisvų balsavimų. Šių trijų tautų vygdomas genocidas tebesitesia ir šiandien.
J'ai eu ce matin des nouvelles en provenance de Shangaï Une amie à moi y habite déjà depuis deux mois. Elle m'écrit souvent et m'raconte sa vie au Pays des Bonsai M'invite à passer mes vacances là-bas et pourquoi pas?
Elle me dit: "Viens donc faire un tour, Viens me voir, viens me dire bonjour" Elle insiste: "sort donc de ta cour J'aimerais bien t'avoir dans mes alentours.
Passager clandestin Tu as un rendez-vous Passager clandestin Dans un pays lointain.
Je n'ai pas d'argent, c'est pas grave je déménage à Shangaï Je vais m'arranger, m'débrouiller, me trouver du travail Je n'emporte rien avec moi sauf mon passeport et mon walkman Une paire de baskets, un bleu jean et un paquet de Gitane.
Je pars tout de suite Oui, les trains n'attendent pas Et ils filent si vite Allons vite presse le pas Et, tout ça m'excite J'ai le cœur qui m'débat Allons vite, plus vite, plus vite...
Le visage tendu, tu surveilles le plan sortie du métro Caméra épaule qui se glisse à travers les gens Zoom avant léger pour la suivre cadrée gros plan vue de dos Elle se tourne, sourit et se fige, c'est parfait on la refait.
À chaque fois recommencer pour essayer de tout donner - Coupez! Malade de ciné, malade de réaliser Malade de filmer, pour des images que tu aimes Malade de ciné, malade de réaliser tous les plans de ta vie.
Sur le quai elle court essoufflée, travelling le long des bateaux Plan moyen de lui tout en bleu le regard perdu Tu frémis de peur de rater l'instant vraiment le plus beau Elle se serre émue dans ses bras, leurs deux corps enfin liés.
Je peux très bien partir Pour quelques guerres infâmes Combattre entre les flammes Sans même pouvoir dormir.
Je peux rater ma vie Pour avoir trop voulu Orgueilleux et têtu Tout seul sans un ami.
Jamais je n'oublierai ton corps Au plus loin de mes peurs Jamais je n'oublierai tes yeux Fatigués des séparations Jamais je n'oublierai tes mains Étreignant nos passions Jamais je n'oublierai ton corps Jamais je n't'oublierai.
Je peux crever de faim Perdu dans l'océan, sentant à chaque instant Venir doucement la fin.
Je peux tout oublier Jusqu'au nom de ma mère Et dans quelque repaire Mourir un soir d'été.
Ça fait des millions de réveils qui sonnent Pour des matins couleur bizarre Dans des métros encore trop sombres Regard hagard Encore des promesses et des larmes qui dorment Pour repousser la solitude Et des caresses couleur mensonge Regard hagard.
Ça fait assez de temps à faire semblant On va tous y passer Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de se sauver Sortie de secours Besoin de tendresse Envie de tout quitter.
Ça fait des années de misère qui traînent Pour des idées perdues d'avance Dans des couloirs toujours bloqués Regard hagard Encore des nuits blanches épuisées d'ivresse Pour se donner un personnage Et l'illusion de se sauver Regard hagard.
J'ai laissé mon chameau à la porte du métro J'ai dit à Noémie qu'entre nous c'était fini En haut de l'escalier j'ai planté des palmiers Et j'ai appelé Sylvie pour qu'elle vienne reprendre son lit.
J'ai suivi le hockey avec mon perroquet J'ai posté à Martine ses savons, ses magazines Autour de la télé j'ai mis les cocotiers En disant à Margot d'emmener tous ses stylos.
Les autres y disent qu'ici c'est fait pour du ski Mais j'ai mis des images avec des vagues, de l'eau, des plages. Le voisin pas malin m'a dit d'faire du patin Alors que dans l'évier moi j'ai fait pousser du thé.
Je me suis fait livrer mes lampes à faire bronzer Pour quand Marie viendra se blottir tout près de moi Sur le sable doré, posé sur le plancher Avec ses yeux tout bleus, bleus comme un océan bleu.
Rusų slaptoji policija NKVD deportavo į Sibiro koncentracines vergų stovyklas nekaltus žmones. Vien iš Lietuvos, 14-tą birželio naktį buvo deportuota 30,483 asmenys. Vežė sugrūdę gyvuliniuose vagonuose. Nei maisto nei vandens nedavė, tai kūdikiai ir silpnesni žmonės mirė. Šalia išvežimo, okupantas vygdė neisivaizduojamą ūkinių vertybių grobimą, organizavo gyventojų valios klastojimą, suiminėjo, kankino, žudė ir trėmė tūkstančius vadinamų "liaudies priešų". Uždraudė tautinį kultūrinį veikimą ir niekada neleido laisvų balsavimų. Šių trijų tautų vygdomas genocidas tebesitesia ir šiandien.
J'ai eu ce matin des nouvelles en provenance de Shangaï Une amie à moi y habite déjà depuis deux mois. Elle m'écrit souvent et m'raconte sa vie au Pays des Bonsai M'invite à passer mes vacances là-bas et pourquoi pas?
Elle me dit: "Viens donc faire un tour, Viens me voir, viens me dire bonjour" Elle insiste: "sort donc de ta cour J'aimerais bien t'avoir dans mes alentours.
Passager clandestin Tu as un rendez-vous Passager clandestin Dans un pays lointain.
Je n'ai pas d'argent, c'est pas grave je déménage à Shangaï Je vais m'arranger, m'débrouiller, me trouver du travail Je n'emporte rien avec moi sauf mon passeport et mon walkman Une paire de baskets, un bleu jean et un paquet de Gitane.
Je pars tout de suite Oui, les trains n'attendent pas Et ils filent si vite Allons vite presse le pas Et, tout ça m'excite J'ai le cœur qui m'débat Allons vite, plus vite, plus vite...
Le visage tendu, tu surveilles le plan sortie du métro Caméra épaule qui se glisse à travers les gens Zoom avant léger pour la suivre cadrée gros plan vue de dos Elle se tourne, sourit et se fige, c'est parfait on la refait.
À chaque fois recommencer pour essayer de tout donner - Coupez! Malade de ciné, malade de réaliser Malade de filmer, pour des images que tu aimes Malade de ciné, malade de réaliser tous les plans de ta vie.
Sur le quai elle court essoufflée, travelling le long des bateaux Plan moyen de lui tout en bleu le regard perdu Tu frémis de peur de rater l'instant vraiment le plus beau Elle se serre émue dans ses bras, leurs deux corps enfin liés.
Je peux très bien partir Pour quelques guerres infâmes Combattre entre les flammes Sans même pouvoir dormir.
Je peux rater ma vie Pour avoir trop voulu Orgueilleux et têtu Tout seul sans un ami.
Jamais je n'oublierai ton corps Au plus loin de mes peurs Jamais je n'oublierai tes yeux Fatigués des séparations Jamais je n'oublierai tes mains Étreignant nos passions Jamais je n'oublierai ton corps Jamais je n't'oublierai.
Je peux crever de faim Perdu dans l'océan, sentant à chaque instant Venir doucement la fin.
Je peux tout oublier Jusqu'au nom de ma mère Et dans quelque repaire Mourir un soir d'été.
